Page 14 - GAZA
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À Tel-Aviv, une Israélienne, assise
devant sa porte, tenait sur ses
genoux,
Un enfant inerte, sur le corps duquel, coule
un ruisseau de larmes de sa mère dévastée
par le chagrin.
Une autre mère Palestinienne à Gaza cette
fois-ci, assise sur les décombres de sa
maison, tenait sur ses genoux également,
deux enfants chétifs morts, dont le sang
continu à couler sur le bas de sa robe, signe
qu'ils ne sont pas morts de famine ; sa
complainte à Dieu était analogue, à une
nuance près, à celle de la mère israélienne.
Au même moment, en Europe et ailleurs,
politiciens et médias enterrent l’humanisme,
pour se focaliser unanimement, à qualifier le
Hamas de « terroriste », comme si ce
qualificatif suffisait à lui seul à ressusciter les
regrettés morts des deux côtés.
La majorité sur le "supposé unique coupable"
l’emporte sur le décompte macabre des
morts et attention à celui qui n'adhère pas à
ce prisme, la liberté d'expression est sous
surveillance par ceux-là mêmes qui la
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