Page 120 - Les histoires de DJEHA - Oeuvre libre de droit
P. 120

leur dit :
           - Ne vous inquiétez pas, même si elle n'était pas morte,
           je devais de toute façon divorcer d'avec elle.


           Marchant à côté de son âne, Djeha grimpait une colline,
           quand l'âne trébucha, perdit son équilibre, fit un vol
           plané et tomba à terre. Djeha regarda le corps meurtri
           de l'animal et dit :
           - Apparemment, il a appris à voler mais pas comment
           atterrir convenablement !

           Djeha Djehaétait très pauvre. Un jour sa femme le
           réveille au milieu de la nuit et lui chuchote :
           - Djeha, il y a un voleur dans la cuisine !
           - Chut... Femme stupide ! Laisse-le. Peut-être qu’il
           trouvera quelque chose, alors nous la saisirons!


           On demanda à Djeha pourquoi il y avait gens qui
           marchaient dans une direction et d'autres qui
           marchaient dans une autre.
           - C'est simple, répondit Djeha, si tout le monde
           marchait dans la même direction, la terre perdrait son
           équilibre et basculerait.

           Pour sa prière, Djeha faisait ses ablutions dans un petit
           torrent. Pendant le cérémonial, le courant emporta une

           de ses chaussures posées sur la rive, près de l’eau.
           Fâché de cette perte, Djeha lâcha un vent sur l'eau et dit
           :
   115   116   117   118   119   120   121   122   123   124   125