Page 137 - Les histoires de DJEHA - Oeuvre libre de droit
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Djeha montrait fièrement à son voisin un fer à cheval
           qu'il venait de trouver.
           - Que vas-tu en faire, lui dit le voisin, tu ne vas quand
           même pas le garder comme porte-bonheur. Car je ne
           t'ai jamais connu comme étant superstitieux !
           - Sois rassuré, voisin. Je ne suis pas adepte de ces
           croyances irrationnelles. Simplement, avec ma chance
           actuelle, je ne désespère pas de trouver trois autres fers
           ainsi qu'un cheval. Et alors, je ne serai plus obligé de
           marcher à pied.


           Djeha venait d’acheter quelques poules et un coq au
           village voisin et, en chemin vers Akesehir, il sortit le
           coq et lui demanda de mener les poules à la maison.
           Mais une fois libérées, les poules se sont toutes enfui. Il
           se saisit alors du coq, lui donna une raclée et se lamenta
           :
           - Stupide volatile, tu reconnais quand vient le matin en
           entonnant ton cocorico, pourquoi tu ne reconnais-tu
           pas la route qui mène à Akshehir ?

           Djeha venait d'acheter une belle tranche de foie, quand
           il rencontra un ami qui lui donna une recette pour
           l'apprêter. Il demanda cependant à son ami de lui écrire
           la recette sur une feuille de papier, ce qu'il fit. Sur sa
           route, distrait par la pensée de l'excellent dîner qui
           l'attendait, un corbeau s'empara de la viande et s'envola.
           Regardant l'oiseau de malheur, Djeha lui dit :
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