Page 98 - Les histoires de DJEHA - Oeuvre libre de droit
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Toujours la même note, avec la même corde, à
           plusieurs reprises. Après quelques minutes, les gens
           demandèrent à Djeha de cesser de jouer.
           - Djeha, ce n'est pas une façon correcte de jouer du
           luth, vous jouez toujours la même note. Les joueurs de
           luth déplacent leurs doigts de haut en bas et vice-versa.
           - Eh bien, je sais pourquoi ils vont en haut et en bas et
           essayent les différentes cordes.
           - Pourquoi donc cela ?
           - Parce qu'ils cherchent cette note que, moi, j'ai déjà
           trouvé.


        Le pèlerinage et les pauvres
           Djeha rend visite à un homme riche du village :
           - Salut à toi, homme fortuné ! Grâce à Dieu, tu vis dans
           l'opulence et tu ne manques de rien. Ta richesse t'a
           permis de faire plusieurs fois le pèlerinage. Moi qui
           suis pauvre, tu le sais bien, j'aimerais aussi me rendre
           à la Mecque, ne serait-ce qu'une fois, avant de mourir.
           - Je te comprends, Djeha, mais tu sais aussi bien que
           moi que la religion n'impose pas le pèlerinage aux
           pauvres.
           - Écoute ! S'impatienta Djeha, à chacun son rôle dans
           ce village : pour l'interprétation de la religion, il y a
           l'imam ; toi, contentes-toi de donner l'argent, sans plus
           !

        Le potage du potage
           - Quel bel animal ! Dit Djeha, en prenant le lapin dodu
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