Page 551 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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contentaient pas de s’arrêter pour le
              regarder, ils
              l’accompagnaient pour avoir le plaisir
              de le considérer plus
              longtemps. Enfin il n’y avait personne
              qui ne l’admirât et qui ne
              donnât mille bénédictions au père et à
              la mère qui avaient mis
              au monde un si bel enfant. L’eunuque et
              lui arrivèrent par ha-
              sard devant la boutique où était
              Bedreddin Hassan, et là ils se
              virent entourés d’une si grande foule
              de peuple qu’ils furent
              obligés de s’arrêter.

              « Le pâtissier qui avait adopté
              Bedreddin Hassan était mort
              depuis quelques années, et lui avait
              laissé, comme à son héri-
              tier, sa boutique avec tous ses autres
              biens. Bedreddin était
              donc alors maître de la boutique, et il
              exerçait la profession de
              pâtissier si habilement qu’il était en
              grande réputation dans
              Damas. Voyant que tant de monde
              assemblé devant sa porte
              regardait avec beaucoup d’attention
              Agib et l’eunuque noir, il se
              mit à les regarder aussi. »
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