Page 560 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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ayant consenti, il ne voulut pas
              différer au lendemain à se don-
              ner cette satisfaction : il se fit
              enseigner où demeurait cette
              dame, et se rendit chez elle à l’heure
              même, accompagné de sa
              fille et de son petit-fils.

              « La veuve de Noureddin Ali demeurait
              toujours dans
              l’hôtel où avait demeuré son mari
              jusqu’à sa mort. C’était une
              très-belle maison, superbement bâtie et
              ornée de colonnes de
              marbre ; mais Schemseddin Mohammed ne
              s’arrêta pas à
              l’admirer. En arrivant, il baisa la
              porte et un marbre sur lequel
              était écrit en lettres d’or le nom de
              son frère. Il demanda à par-
              ler à sa belle-sœur, dont les
              domestiques lui dirent qu’elle était
              dans un petit édifice en forme de dôme,
              qu’ils lui montrèrent, au
              milieu d’une cour très-spacieuse. En
              effet, cette tendre mère
              avait coutume d’aller passer la
              meilleure partie du jour et de la
              nuit dans cet édifice, qu’elle avait
              fait bâtir pour représenter le
              tombeau de Bedreddin Hassan, qu’elle
              croyait mort après l’avoir
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