Page 561 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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si longtemps attendu en vain. Elle y
était alors occupée à pleurer
ce cher fils, et Schemseddin Mohammed
la trouva ensevelie
dans une affliction mortelle.
« Il lui fit son compliment, et après
l’avoir suppliée de sus-
pendre ses larmes et ses gémissements,
il lui apprit qu’il avait
l’honneur d’être son beau-frère, et lui
dit la raison qui l’avait
obligé de partir du Caire et de venir à
Balsora. »
En achevant ces mots, Scheherazade,
voyant paraître le
jour, cessa de poursuivre son récit ;
mais elle en reprit le fil de
cette sorte sur la fin de la nuit
suivante :
« Schemseddin Mohammed, continua le
vizir Giafar, après
avoir instruit sa belle-sœur de tout ce
qui s’était passé au Caire
la nuit des noces de sa fille, après
lui avoir conté la surprise que
lui avait causée la découverte du
cahier cousu dans le turban de
Bedreddin, lui présenta Agib et Dame de
Beauté.