Page 558 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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sait-il en lui-même, d’avoir abandonné
              ma maison pour faire
              tant de peine à cet enfant, car il ne
              m’a traité de cette manière
              que parce qu’il a cru sans doute que je
              méditais quelque dessein
              funeste contre lui. » Étant arrivé chez
              lui, il se fit panser, et se
              consola de cet accident en faisant
              réflexion qu’il y avait sur la
              terre des gens encore plus malheureux
              que lui. »

              Le jour, qui paraissait, imposa silence
              à la sultane des Indes.
              Schahriar se leva en plaignant
              Bedreddin, et fort impatient de
              savoir la suite de cette histoire.

              Sur la fin de la nuit suivante,
              Scheherazade adressant la pa-
              role au sultan des Indes : Sire, dit-
              elle, le grand vizir Giafar
              poursuivit ainsi l’histoire de
              Bedreddin Hassan : « Bedreddin,
              dit-il, continua d’exercer sa
              profession de pâtissier à Damas, et
              son oncle Schemseddin Mohammed en
              partit trois jours après
              son arrivée. Il prit la route d’Emesse,
              d’où il se rendit à Hamah,
              et de là à Halep, où il s’arrêta deux
              jours. D’Halep il alla passer
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