Page 303 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES ARABES
Par ignorance j'ai éprouvé deux femmes...
— Et de quoi te plains-tu, ô mari de deux femmes ?
— Je me disais : « Je serai entre elles deux comnae un
[petit agneau.
Je prendrai mes ébats sur les mamelles de mes deux
[brebis. »
Et je suis devenu comme une brebis entre deux chacals.
Si je suis aimable avec l'une, l'autre se met en colère.
Je ne puis échapper à ces deux furies.
... Si tu ne peux rester célibataire, ne prends qu'une
[femme
;
Une femme à elle seule peut satisfaire deux armées.
La taille d'Aïcha est comme un navire
Aux mâts pavoises de mille drapeaux claquant aux vents.
A moi qui l'aime tant, elle donne un rival.
La taille d'Aïcha ! ma mère ! O sa ceinture...
La taille d'Aïcha est un jeune épi de blé
Venu sans culture dans un champ et ployant au vent
[du matin.
A moi qui l'aime tant, elle donne un rival.
La taille d'Aïcha ! O ma mère I sa ceinture...
Certes, l'amour ne trouve de remède
TS'i dans les sortilèges, ni dans les amulettes,
Ni dans l'étreinte sans baiser,
Ni dans le baiser sans étreinte
Ni dans la conversation sans caresses,
Mais bien dans la superposition des jambes sur les
[jambes.
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