Page 302 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES ARABES
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Est-ce la nuit qui tombe ou tes cheveux lisses et
noirs ?
Est-ce la lune qui se lève ou ton visage enchan-
teur ?
Est-ce un pétale de narcisse ou ta paupière ?
Est-ce une rangée de grêlons naenus ou tes dents ?
Sont-ce deux petites gourdes d'ivoire sur ta poitrine
ou tes seins ?
Est-ce du sable mouvant qui ondule sous ta chemise
ou ta taille ?
Si tu pouvais voir combien je souffre pour toi, tu
dirais :
(( Est-ce de la folie ou de l'amour ? o)
Calife Yazid ebn Moaouia.
O temps I de tous ceux qui vivent ici-bas
Tu n'élèves que celui qui se conduit en fou ou en
bouffon,
Ou celui dont la mère est une putain,
Ou celui dont l'anus sert d'encrier,
Ou encore celui qui vit du métier de maquereau.
Le poète a tort, ô jeune fille !
De comparer ta taille au rameau du palmier.
La branche ne plaît que vêtue de feuilles vertes.
Toi, moins tu as de A'êtements, plus tu me parais belle.
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