Page 532 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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qu’à demeurer avec moi jusqu’à ce
              temps-là, et comme je n’ai
              pas d’enfants, je suis prêt à vous
              reconnaître pour mon fils, si
              vous y consentez. Après que je vous
              aurai adopté, vous irez li-
              brement par la ville et vous ne serez
              plus exposé aux insultes de
              la populace. »

              Quoique cette adoption ne fît pas
              honneur au fils d’un grand
              vizir, Bedreddin ne laissa pas
              d’accepter la proposition du pâtis-
              sier, jugeant bien que c’était le
              meilleur parti qu’il devait pren-
              dre dans la situation où était sa
              fortune. Le pâtissier le fit habil-
              ler, prit des témoins, et alla déclarer
              devant un cadi qu’il le re-
              connaissait pour son fils ; après quoi
              Bedreddin demeura chez
              lui sous le simple nom de Hassan, et
              apprit la pâtisserie.

              Pendant que cela se passait, à Damas,
              la fille de Schemsed-
              din Mohammed se réveilla, et, ne
              trouvant pas Bedreddin au-
              près d’elle, crut qu’il s’était levé
              sans vouloir interrompre son
              repos et qu’il reviendrait bientôt.
              Elle attendait son retour, lors-
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