Page 567 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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gneur, reprit Bedreddin Hassan, je
ferai tout ce que vous
m’ordonnerez. » À ces mots, Agib et
l’eunuque entrèrent dans la
boutique.
« Bedreddin leur servit aussitôt une
tarte à la crème, qui
n’était pas moins délicate ni moins
excellente que celle qu’il leur
avait présentée la première fois. «
Venez, lui dit Agib, asseyez-
vous auprès de moi et mangez avec nous.
» Bedreddin s’étant
assis, voulut embrasser Agib pour lui
marquer la joie qu’il avait
de se voir à ses côtés ; mais Agib le
repoussa en lui disant :
« Tenez-vous en repos, votre amitié est
trop vive. Contentez-
vous de me regarder et de m’entretenir.
» Bedreddin obéit et se
mit à chanter une chanson dont il
composa sur-le-champ les
paroles à la louange d’Agib ; il ne
mangea point, et ne fit autre
chose que servir ses hôtes. Lorsqu’ils
eurent achevé de manger,
il leur présenta à laver et une
serviette très-blanche pour
s’essuyer les mains. Il prit ensuite un
vase de sorbet, et leur en