Page 569 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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comme elle avait toujours son fils
              Bedreddin dans l’esprit, elle
              ne put retenir ses larmes en embrassant
              Agib. « Ah ! mon fils,
              lui dit-elle, ma joie serait parfaite
              si j’avais le plaisir d’embrasser
              votre père Bedreddin Hassan comme je
              vous embrasse. » Elle se
              mettait alors à table pour souper ;
              elle le fit asseoir auprès d’elle,
              lui fit plusieurs questions sur sa
              promenade, et en lui disant
              qu’il ne devait manquer d’appétit, elle
              lui servit un morceau
              d’une tarte à la crème, qu’elle avait
              elle-même faite et qui était
              excellente, car on a déjà dit qu’elle
              les savait mieux faire que les
              meilleurs pâtissiers. Elle en présenta
              aussi à l’eunuque ; mais ils
              avaient tellement mangé l’un et l’autre
              chez Bedreddin, qu’ils
              n’en pouvaient pas seulement goûter. »

              Le jour, qui paraissait, empêcha
              Scheherazade d’en dire da-
              vantage cette nuit ; mais sur la fin de
              la suivante, elle continua
              son récit dans ces termes :

              « Agib eut à peine touché au morceau de
              tarte à la crème
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