Page 580 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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gré ses cris et ses larmes. »
Scheherazade n’en put dire davantage à
cause du jour
qu’elle vit paraître. Mais le lendemain
elle reprit sa narration, et
dit au sultan des Indes :
Sire, le vizir Giafar continuant de
parler au calife : « Be-
dreddin Hassan, dit-il, avait beau
demander en chemin, aux
personnes qui l’emmenaient, ce que l’on
avait trouvé dans sa
tarte à la crème, on ne lui répondait
rien. Enfin il arriva sous les
tentes, où on le fit attendre jusqu’à
ce que Schemseddin Mo-
hammed fût revenu de chez le gouverneur
de Damas.
« Le vizir, étant de retour, demanda
des nouvelles du pâtis-
sier. On le lui amena. « Seigneur, lui
dit Bedreddin, les larmes
aux yeux, faites-moi la grâce de me
dire en quoi je vous ai offen-
sé. - Ah ! malheureux, répondit le
vizir, n’est-ce pas toi qui as
fait la tarte à la crème que tu m’as
envoyée ? - J’avoue que c’est
moi, repartit Bedreddin : quel crime
ai-je commis en cela ? - Je