Page 587 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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non plus que les bougies allumées.
Quand tout fut préparé dans
la salle, le vizir entra dans la
chambre de sa fille, où il posa
l’habillement de Bedreddin avec la
bourse de sequins. Cela étant
fait, il dit à Dame de Beauté : «
Déshabillez-vous, ma fille, et
vous couchez. Dès que Bedreddin sera
entré dans cette cham-
bre, plaignez-vous de ce qu’il a été
dehors longtemps, et lui dites
que vous avez été bien étonnée en vous
réveillant de ne pas le
trouver auprès de vous. Pressez-le de
se remettre au lit, et de-
main matin vous nous divertirez, madame
votre belle-mère et
moi, en nous rendant compte de ce qui
se sera passé entre vous
et lui cette nuit. » À ces mots, il
sortit de l’appartement de sa
fille, et lui laissa la liberté de se
coucher. »
Scheherazade voulait poursuivre son
récit, mais le jour, qui
commença à paraître, l’en empêcha.
Sur la fin de la nuit suivante, le
sultan des Indes, qui avait
une extrême impatience d’apprendre
comment se dénouerait