Page 124 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                             ARABES





      colère,  et roua de coups de bâton     le  maladroit qui
      n'osait ni protester, ni  se défendre,   et resta à demi
      mort sur le terrain.
        La mère de    celle qui était en ce moment loin de
     Jà en train de goûter les plaisirs de l'amour sans se
     douter de ce qui se passait, vint consoler celui qu'elle
     prenait pour sa fille. Puis elle se retira eu lui disant   :
        — Repose-toi. Ne pleure plus. Je vais t'envoyer ta
     jeune sœur pour te tenir compagnie.
        La petite sœur arriva.    C'était une charmante ado-
     lescente,  dans   tout  l'éclat  de  la  jeunesse,  fraîche
     comme une rose et douce comme le miel.
        Elle s'avanç-a vers celui qu'elle prenait pour sa sœur
     et entreprit de le consoler en lui prodiguant les plus
     douces   caresses. L'homme     se laissa faire, reprit vite
     ses forces et songea que l'aventure, qui avait      si mal
     commencé, pouvait      finir d'une façon plus    agréable.
        n se  fît connaître, avoua tout et profita de l'émo-
     tion où était l'adolescente à la pensée de cette étrange
     situation et du danger que courait sa sœur aînée, pour
     faire agréer sa requête.
       La nuit, commencée par des coups de bâton,          finit
     par des coups plus doux, et le lendemain, tout rentra
     dans l'ordre,




       Deux menteurs     se promenaient ensemble, prenant
     le frais, à Vachia, aux emirons de Bad el Jdid, porte
     de Fès,  le long de l'oued.
       —   Il n'y a pas que     les moulins de cette rivièrCj
    dit l'un. J'entends en ce mcfment le bruit d'un mou-
     lin qui moud du blé dans le cieL
       Son compagnon       se mit à   s'efssuyer  Poreille  avec
    son mouchoir.
       ~ Que    fai'3-lu là ?
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