Page 120 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                            ARABES





          Survint, malheureusement,      le propriétaire du jar-
       din qui lui demanda, menaçant, ce qu'il faisait là.
          —   Excuse-moi,    dit  Joh.a. Un vent    violent  s'est
       élevé comme     je passais sur   cette route  et m'a   jeté
       dans ce jardin.
          — Soit, dit le propriétaire, mais qui a arraché ces
       légumes   P
          — C'est encore    la faute du vent    :  il me poussait
       çà et  là, et je n'avais d'autre ressource que de m'ac-
       crocher   à tout ce que je    pouvais saisir de la main
       pour essayer de    lui résister.
          — Hum     ! Hum  ! soit encore  ; je veux bien admet-
       tre cette explication... Mais me diras-tu comment ton
       panier est justement rempli de ces légumes       P
          — Par Allah    ! mon ami    !  s'écria Joha en  se frap-
       pant le front. C'est justement à cela que je réfléchis-
       sais quand tu es arrivé...






          Brouzi, qui a volé un caftan, est condamné à trois
       mois de prison,    après avoir reçu quelques coups de
       bâton.
         — J'espère que tu ne recommenceras plus,          dit  le
       pacha.
         — Oh    ! non, certainement pas,     dit-il, pendant au
       moins trois mois.


                                  >-C


         Il y avait à Damas      une entremetteuse    d'entre  les
       entremetteuses   (qu'Allah   les maudisse !)   particuliè-
       rement habile    et fertile en ruses de toutes   sortes.
         Elle trouva   le moyen    de marier pour de bon       la
       même femme à deux hommes en même temps.
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