Page 288 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                             ARABES








               .4  laUa,  ia  lalla !
     Je ne pardonnerai pas à ma mère,
     Je ne pardonnerai pas à mon père
     Qui m'ont mariée à cehii-ci.
     Tl> m'ont mariée à un veuf,     et empêchée
               D'épouser un jeune homme.
     Ils m'ont donnée à un vieillard
     Aux veines du cou toutes noueuses,
     Et empêchée de coucher avec mon beau cousin         !
     O Moha    ! Moha   ! mon cousin germain      !
     O Moha    I Moha au visage    si pur  !
     La barbe de mon époux est une poignée d'alfa.
     Son ventre est un fond de vieux sac de blé.
     O Moha    ! Moha  ! mon cousin germain    !
     Nous fuirons par une nuit sans lune.
     A ton cou, ô mon ami     ! Que peut-il m'arriver ?
        Moha   ! Moha  !   parfait cavalier
     Porteur d'une rezza enroulée autour de la tête      I
     O mon frère    ! Je meurs pour toi  !






                CHANT DES JEUNES GENS DEBAUCHES

     La perdrix là-bas    est posée.
     Le faucon   s'est précipité sur elle.
     Mais elle s'est cachée dans    les lentisques.
     Je lui ferai un petit tatouage sur le pubis...
     Les autres choisissent des femmes sérieuses.
      Nous, nous prenons des femmes de mauvaise vie,
      Qui  se donnent debout comme les vaches.
      Elles se roulent dans les cendres comme les poussins,
      Elles sautent par-dessus les haies comme des chèvres.
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