Page 344 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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transport : « Mon cher seigneur, ayez
              de la confiance en la bon-
              té de Dieu et ne craignez rien. Comptez
              que c’était une dette que
              vous aviez à payer et que vous en êtes
              quitte dès à présent. Je
              suis ravi, après avoir fait naufrage,
              de me trouver heureusement
              ici pour vous défendre contre ceux qui
              voudraient attenter à
              votre vie. Je ne vous abandonnerai pas
              durant ces quarante
              jours que les vaines conjectures des
              astrologues vous font ap-
              préhender. Je vous rendrai pendant ce
              temps-là tous les servi-
              ces qui dépendront de moi. Après cela
              je profiterai de l’occasion
              de gagner la terre ferme en
              m’embarquant avec vous sur votre
              bâtiment, avec la permission de votre
              père et la vôtre, et quand
              je serai de retour en mon royaume, je
              n’oublierai point
              l’obligation que je vous aurai, et je
              tâcherai de vous en témoi-
              gner ma reconnaissance de la manière
              que je le devrai. »

              « Je rassurai par ce discours le fils
              du joaillier et m’attirai sa
              confiance. Je me gardai bien, de peur
              de l’épouvanter, de lui
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