Page 348 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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verture, que je tombai et glissai si
              malheureusement sur le jeune
              homme, que je lui enfonçai le couteau
              dans le cœur. Il expira
              dans le moment.

              « À ce spectacle, je poussai des cris
              épouvantables. Je me
              frappai la tête, le visage et la
              poitrine ; je déchirai mon habit et
              me jetai par terre avec une douleur et
              des regrets inexprimables.
              « Hélas ! m’écriai-je, il ne lui
              restait que quelques heures pour
              être hors du danger contre lequel il
              avait cherché un asile, et
              dans le temps que je compte moi-même
              que le péril est passé,
              c’est alors que je deviens son assassin
              et que je rends la prédic-
              tion véritable. Mais, Seigneur,
              ajoutai-je enlevant la tête et les
              mains au ciel, je vous en demande
              pardon, et si je suis coupable
              de sa mort, ne me laissez pas vivre
              plus longtemps. »

              Scheherazade, voyant paraître le jour
              en cet endroit, fut
              obligée d’interrompre ce récit funeste.
              Le sultan des Indes en fut
              ému, et se sentant quelque inquiétude
              sur ce que deviendrait
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