Page 349 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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après cela le calender, il se garda
bien de faire mourir ce jour-là
Scheherazade, qui seule pouvait le
tirer de peine.
Dinarzade, suivant sa coutume, éveilla
la sultane le lende-
main : Si vous ne dormez pas, ma sœur,
lui dit-elle, je vous prie
de nous raconter ce qui se passa après
la mort du jeune homme.
Scheherazade prit aussitôt la parole et
parla de cette sorte :
« Madame, poursuivit le troisième
calender en s’adressant à
Zobéide, après le malheur qui venait de
m’arriver, j’aurais reçu
la mort sans frayeur si elle s’était
présentée à moi. Mais le mal,
ainsi que le bien, ne nous arrive pas
toujours lorsque nous le
souhaitons.
« Néanmoins, faisant réflexion que mes
larmes et ma dou-
leur ne feraient pas revivre le jeune
homme, et que, les quarante
jours finissant, je pourrais être
surpris par son père, je sortis de
cette demeure souterraine et montai au
haut de l’escalier.