Page 350 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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J’abaissai la grosse pierre sur
              l’entrée et la couvris de terre.

              « J’eus à peine achevé que, portant la
              vue sur la mer du côté
              de la terre ferme, j’aperçus le
              bâtiment qui venait reprendre le
              jeune homme. Alors, me consultant sur
              ce que j’avais à faire, je
              dis en moi-même : « Si je me fais voir,
              le vieillard ne manquera
              pas de me faire arrêter et massacrer
              peut-être par ses esclaves
              quand il aura vu son fils dans l’état
              où je l’ai mis. Tout ce que je
              pourrai alléguer pour me justifier ne
              le persuadera point de
              mon innocence. Il vaut mieux, puisque
              j’en ai le moyen, me
              soustraire à son ressentiment que de
              m’y exposer. »

              « Il y avait près du lieu souterrain un
              gros arbre dont l’épais
              feuillage me parut propre à me cacher.
              J’y montai, et je ne me
              fus pas plus tôt placé de manière que
              je ne pouvais être aperçu,
              que je vis aborder le bâtiment au même
              endroit que la première
              fois.
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