Page 351 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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« Le vieillard et les esclaves
débarquèrent bientôt et
s’avancèrent vers la demeure
souterraine d’un air qui marquait
qu’ils avaient quelque espérance ; mais
lorsqu’ils virent la terre
nouvellement remuée, ils changèrent de
visage, et particulière-
ment le vieillard. Ils levèrent la
pierre et descendirent. Ils appel-
lent le jeune homme par son nom, il ne
répond point : leur
crainte redouble ; ils le cherchent et
le retrouvent enfin étendu
sur son lit, avec le couteau au milieu
du cœur, car je n’avais pas
eu le courage de l’ôter. À cette vue,
ils poussèrent des cris de
douleur qui renouvelèrent la mienne. Le
vieillard en tomba éva-
noui ; ses esclaves, pour lui donner de
l’air, l’apportèrent en
haut entre leurs bras et le posèrent au
pied de l’arbre où j’étais.
Mais, malgré tous leurs soins, ce
malheureux père demeura
longtemps en cet état, et leur fit plus
d’une fois désespérer de sa
vie.
« Il revint toutefois de ce long
évanouissement. Alors les es-