Page 360 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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séparément, le vieillard apporta encore
              les bassins bleus ; les
              jeunes seigneurs se barbouillèrent, ils
              pleurèrent, se frappèrent
              et crièrent : « Voilà le fruit de notre
              oisiveté et de nos débau-
              ches ! » Ils firent, le lendemain et
              les jours suivants, la même
              action.

              « À la fin je ne pus résister à ma
              curiosité, et je les priai très-
              sérieusement de la contenter ou de
              m’enseigner par quel che-
              min je pourrais retourner dans mon
              royaume, car je leur dis
              qu’il ne m’était pas possible de
              demeurer plus longtemps avec
              eux et d’avoir toutes les nuits un
              spectacle si extraordinaire sans
              qu’il me fût permis d’en savoir les
              motifs.

              « Un des seigneurs me répondit pour
              tous les autres : « Ne
              vous étonnez pas de notre conduite à
              votre égard ; si jusqu’à
              présent nous n’avons pas cédé à vos
              prières, ce n’a été que par
              pure amitié pour vous et que pour vous
              épargner le chagrin
              d’être réduit au même état où vous nous
              voyez. Si vous voulez
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