Page 365 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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dedans, ils me laissèrent sur la place
              et se retirèrent dans leur
              salon. Le roc dont ils m’avaient parlé
              ne fut pas longtemps à se
              faire voir : il fondit sur moi, me prit
              entre ses griffes, comme un
              mouton, et me transporta au haut d’une
              montagne.

              « Lorsque je me sentis à terre, je ne
              manquai pas de me ser-
              vir du couteau, je fendis la peau, me
              développai et parus devant
              le roc, qui s’envola dès qu’il
              m’aperçut. Ce roc est un oiseau
              blanc d’une grandeur et d’une grosseur
              monstrueuse ; pour sa
              force, elle est telle qu’il enlève les
              éléphants dans les plaines et
              les porte sur le sommet des montagnes,
              où il en fait sa pâture.

              « Dans l’impatience que j’avais
              d’arriver au château, je ne
              perdis point de temps, et je pressai si
              bien le pas qu’en moins
              d’une demi-journée je m’y rendis, et je
              puis dire que je le trouvai
              encore plus beau qu’on ne me l’avait
              dépeint.

              « La porte était ouverte ; j’entrai
              dans une cour carrée, et si
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