Page 367 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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lier comme vous : votre air nous marque
assez que vous avez
toutes les bonnes qualités que nous
pouvons souhaiter, et nous
espérons que vous ne trouverez pas
notre compagnie désagréa-
ble et indigne de vous. »
« Après beaucoup de résistance de ma
part, elles me forcè-
rent de m’asseoir dans une place un peu
élevée au-dessus des
leurs, et comme je témoignais que cela
me faisait de la peine :
« C’est votre place, me dirent-elles,
vous êtes de ce moment no-
tre seigneur, notre maître et notre
juge, et nous sommes vos
esclaves, prêtes à recevoir vos
commandements. »
« Rien au monde, madame, ne m’étonna
tant que l’ardeur et
l’empressement de ces belles filles à
me rendre tous les services
imaginables. L’une apporta de l’eau
chaude et me lava les pieds ;
une autre me versa de l’eau de senteur
sur les mains ; celles-ci
apportèrent tout ce qui était
nécessaire pour me faire changer
d’habillement ; celles-là me servirent
une collation magnifique,