Page 374 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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de pleurs. Elles vinrent m’embrasser
              tendrement l’une après
              l’autre, en me disant : « Adieu ! cher
              prince, adieu ! il faut que
              nous vous quittions. »

              « Leurs larmes m’attendrirent ; je les
              suppliai de me dire le
              sujet de leur affliction et de cette
              séparation dont elles me par-
              laient : « Au nom de Dieu, mes belles
              dames, ajoutai-je, appre-
              nez-moi s’il est en mon pouvoir de vous
              consoler ou si mon se-
              cours vous est inutile ! » Au lieu de
              me répondre précisément :
              « Plût à Dieu, dirent-elles, que nous
              ne vous eussions jamais vu
              ni connu ! Plusieurs cavaliers, avant
              vous, nous ont fait
              l’honneur de nous visiter, mais pas un
              n’avait cette grâce, cette
              douceur, cet enjouement et ce mérite
              que vous avez. Nous ne
              savons comment nous pourrons vivre sans
              vous. » En achevant
              ces paroles, elles recommencèrent à
              pleurer amèrement. « Mes
              aimables dames, repris-je, de grâce, ne
              me faites pas languir
              davantage, dites-moi la cause de votre
              douleur. - Hélas ! ré-
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