Page 377 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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jour. Le sultan, curieux de savoir ce
que ferait le calender seul
dans le château, après le départ des
quarante dames, remit au
jour suivant à s’en éclaircir.
L’officieuse Dinarzade s’étant
réveillée assez longtemps
avant le jour, appela la sultane : Si
vous ne dormez pas, ma
sœur, lui dit-elle, songez qu’il est
temps de raconter au sultan,
notre seigneur, la suite de l’histoire
que vous avez commencée.
Scheherazade alors s’adressant à
Schahriar, lui dit : Sire, votre
majesté saura que le calender
poursuivit ainsi son histoire :
« Madame, dit-il, le discours de ces
belles princesses me
causa une véritable douleur. Je ne
manquai pas de leur témoi-
gner que leur absence me causerait
beaucoup de peine, et je les
remerciai des bons avis qu’elles me
donnaient. Je les assurai
que j’en profiterais et que je ferais
des choses encore plus diffici-
les pour me procurer le bonheur de
passer le reste de mes jours
avec des dames d’un si rare mérite. Nos
adieux furent des plus