Page 382 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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paraissait, non plus que dans les
              jardins où j’avais été, dans les-
              quels je n’avais pas remarqué une
              mauvaise herbe, ni la moin-
              dre superfluité qui m’eût blessé la
              vue.

              « Le soleil était déjà couché, et je me
              retirai charmé du ra-
              mage de cette multitude d’oiseaux, qui
              cherchaient alors à se
              percher dans l’endroit le plus commode,
              pour jouir du repos de
              la nuit. Je me rendis à mon
              appartement, résolu d’ouvrir les
              autres portes les jours suivants, à
              l’exception de la centième.

              « Le lendemain, je ne manquai pas
              d’aller ouvrir la qua-
              trième porte. Si ce que j’avais vu le
              jour précédent avait été ca-
              pable de me causer de la surprise, ce
              que je vis alors me ravit en
              extase. Je mis le pied dans une grande
              cour environnée d’un
              bâtiment d’une architecture
              merveilleuse dont je ne vous ferai
              point la description, pour éviter la
              prolixité.
              « Ce bâtiment avait quarante portes
              toutes ouvertes, dont
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