Page 384 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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avoir vu toutes ces richesses : Non,
              quand tous les trésors de
              tous les rois de l’univers seraient
              assemblés en un même lieu, ils
              n’approcheraient pas de ceux-ci. Quel
              est mon bonheur de pos-
              séder tous ces biens avec tant
              d’aimables princesses !

              « Je ne m’arrêterai point, madame, à
              vous faire le détail de
              toutes les autres choses rares et
              précieuses que je vis les jours
              suivants. Je vous dirai seulement qu’il
              ne me fallut pas moins de
              trente-neuf jours pour ouvrir les
              quatre-vingt-dix-neuf portes et
              admirer tout ce qui s’offrit à ma vue.
              Il ne restait plus que la
              centième porte, dont l’ouverture
              m’était défendue…… »

              Le jour, qui vint éclairer
              l’appartement du sultan des Indes,
              imposa silence à Scheherazade en cet
              endroit. Mais cette his-
              toire faisait trop de plaisir à
              Schahriar pour qu’il n’en voulût pas
              entendre la suite le lendemain. Ce
              prince se leva dans cette réso-
              lution.
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