Page 386 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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« J’ouvris la porte fatale que j’avais
              promis de ne pas ouvrir,
              et je n’eus pas avancé le pied pour
              entrer, qu’une odeur assez
              agréable, mais contraire à mon
              tempérament, me fit tomber
              évanoui. Néanmoins, je revins à moi, et
              au lieu de profiter de cet
              avertissement, de refermer la porte et
              de perdre pour jamais
              l’envie de satisfaire ma curiosité,
              j’entrai après avoir attendu
              quelque temps que le grand air eût
              modéré cette odeur. Je n’en
              fus plus incommodé.

              « Je trouvai un lieu vaste, bien voûté
              et dont le pavé était
              parsemé de safran. Plusieurs flambeaux
              d’or massif avec des
              bougies allumées qui rendaient l’odeur
              d’aloès et d’ambre gris, y
              servaient de lumière, et cette
              illumination était encore augmen-
              tée par des lampes d’or et d’argent
              remplies d’une huile compo-
              sée de diverses sortes d’odeurs.

              « Parmi un assez grand nombre d’objets
              qui attirèrent mon
              attention, j’aperçus un cheval noir, le
              plus beau et le mieux fait
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