Page 488 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
P. 488
je dois rendre grâces au ciel d’un
différend qui me procure un
gendre tel que vous. Mais, ajouta le
vieillard, la nuit est déjà
avancée, et il est temps de vous
retirer. Allez, mon fils, votre
épouse vous attend. Demain je vous
présenterai au sultan ;
j’espère qu’il vous recevra d’une
manière dont nous aurons lieu
d’être tous deux satisfaits. »
« Noureddin Ali quitta son beau-père
pour se rendre à
l’appartement de sa femme. Ce qu’il y a
de remarquable, conti-
nua le grand vizir Giafar, c’est que le
même jour que ses noces
se faisaient à Balsora, Schemseddin
Mohammed se mariait aus-
si au Caire ; et voici le détail de son
mariage :
« Après que Noureddin Ali se fut
éloigné du Caire, dans
l’intention de n’y plus retourner,
Schemseddin Mohammed, son
aîné, qui était allé à la chasse avec
le sultan d’Égypte, étant de
retour au bout d’un mois, car le sultan
s’était laissé emporter à
l’ardeur de la chasse et avait été
absent durant tout ce temps-là,