Page 485 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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mon neveu à son arrivée, et que je fais
              mon gendre, est ce jeune
              seigneur que vous voyez ici et que je
              vous présente. Je me flatte
              que vous voudrez bien lui faire
              l’honneur d’assister à ses noces,
              que j’ai résolu de célébrer
              aujourd’hui. » Nul de ces seigneurs ne
              pouvant trouver mauvais qu’il eût
              préféré son neveu à tous les
              grands partis qui lui avaient été
              proposés, ils répondirent tous
              qu’il avait raison de faire ce mariage
              ; qu’ils seraient volontiers
              témoins de la cérémonie, et qu’ils
              souhaitaient que Dieu lui
              donnât encore de longues années pour
              voir les fruits de cette
              heureuse union. »

              En cet endroit, Scheherazade voyant
              paraître le jour, inter-
              rompit sa narration, qu’elle reprit
              ainsi la nuit suivante :

              Sire, dit-elle, le grand vizir Giafar
              continuant l’histoire qu’il
              racontait au calife : « Les seigneurs,
              poursuivit-il, qui s’étaient
              assemblés chez le grand vizir de
              Balsora, n’eurent pas plus tôt
              témoigné à ce ministre la joie qu’ils
              avaient du mariage de sa
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