Page 484 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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pieds, et dans des termes qui
              marquaient la joie et la reconnais-
              sance dont son cœur était pénétré, il
              lui témoigna qu’il était dis-
              posé à faire tout ce qui lui plairait.
              Alors le grand vizir appela les
              principaux officiers de sa maison, leur
              ordonna de faire orner la
              grande salle de son hôtel et préparer
              un grand repas. Ensuite il
              envoya prier tous les seigneurs de la
              cour et de la ville, de vou-
              loir bien prendre la peine de se rendre
              chez lui. Lorsqu’ils y fu-
              rent tous assemblés, comme Noureddin
              Ali l’avait informé de sa
              qualité, il dit à ces seigneurs, car il
              jugea à propos de parler ainsi
              pour satisfaire ceux dont il avait
              refusé l’alliance : « Je suis bien
              aise, seigneurs, de vous apprendre une
              chose que j’ai tenue se-
              crète jusqu’à ce jour. J’ai un frère
              qui est grand vizir du sultan
              d’Égypte, comme j’ai l’honneur de
              l’être du sultan de ce
              royaume. Ce frère n’a qu’un fils, qu’il
              n’a pas voulu marier à la
              cour d’Égypte, et il me l’a envoyé pour
              épouser ma fille, afin de
              réunir par là nos deux branches. Ce
              fils, que j’ai reconnu pour
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