Page 511 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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repartit le génie ; vous ne sauriez
croire combien je vous sais
bon gré de la pensée qui vous est venue
: trompons, j’y consens,
la vengeance du sultan d’Égypte ;
consolons un père affligé, et
rendons sa fille aussi heureuse qu’elle
se croit misérable : je
n’oublierai rien pour faire réussir ce
projet, et je suis persuadé
que vous ne vous y épargnerez pas ; je
me charge de le porter au
Caire, sans qu’il se réveille, et je
vous laisse le soin de le porter
ailleurs quand nous aurons exécuté
notre entreprise. »
« Après que la fée et le génie eurent
concerté ensemble tout
ce qu’ils voulaient faire, le génie
enleva doucement Bedreddin,
et le transportant par l’air d’une
vitesse inconcevable, il alla le
poser à la porte d’un logement public,
et voisin du bain d’où le
bossu était près de sortir avec la
suite des esclaves qui
l’attendaient.
« Bedreddin Hassan s’étant réveillé en
ce moment, fut fort
surpris de se voir au milieu d’une
ville qui lui était inconnue. Il