Page 506 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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en combustion par sa beauté. » Enfin,
              après l’avoir bien regar-
              dé, il s’éleva fort haut dans l’air, où
              il rencontra par hasard une
              fée. Ils se saluèrent l’un l’autre,
              ensuite il lui dit : « Je vous prie
              de descendre avec moi jusqu’au
              cimetière où je demeure, et je
              vous ferai voir un prodige de beauté
              qui n’est pas moins digne
              de votre admiration que de la mienne. »
              La fée y consentit. Ils
              descendirent tous deux en un instant,
              et lorsqu’ils furent dans le
              tombeau : « Hé bien ! dit le génie à la
              fée en lui montrant Be-
              dreddin Hassan, avez-vous jamais vu un
              jeune homme mieux
              fait et plus beau que celui-ci ? »

              « La fée examina Bedreddin avec
              attention, puis se tournant
              vers le génie : « Je vous avoue, lui
              répondit-elle, qu’il est très-
              bien fait ; mais je viens de voir au
              Caire, tout à l’heure, un objet
              encore plus merveilleux, dont je vais
              vous entretenir si vous
              voulez m’écouter. - Vous me ferez un
              très-grand plaisir, répli-
              qua le génie. - Il faut donc que vous
              sachiez, reprit la fée, car je
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