Page 501 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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banquier et marchand de profession. Il
              revenait d’un lieu où
              quelque affaire l’avait appelé, et il
              s’en retournait dans la ville.

              « Ce juif ayant reconnu Bedreddin,
              s’arrêta et le salua fort
              respectueusement. » En cet endroit, le
              jour venant à paraître,
              imposa silence à Scheherazade, qui
              reprit son discours la nuit
              suivante.

              Sire, dit-elle, le calife écoutait avec
              beaucoup d’attention le
              grand vizir Giafar, qui continua de
              cette manière : « Le juif,
              poursuivit-il, qui se nommait Isaac,
              après avoir salué Bedreddin
              Hassan et lui avoir baisé la main, lui
              dit : « Seigneur, oserais-je
              prendre la liberté de vous demander où
              vous allez à l’heure qu’il
              est, seul en apparence, un peu agité ?
              Y a-t-il quelque chose qui
              vous fasse de la peine ? - Oui,
              répondit Bedreddin ; je me suis
              endormi tantôt, et dans mon sommeil mon
              père s’est apparu à
              moi. Il avait le regard terrible, comme
              s’il eût été dans une
              grande colère contre moi. Je me suis
              réveillé en sursaut et plein
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