Page 505 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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renouvelèrent avec plus de violence
qu’auparavant, et il ne cessa
de soupirer et de se plaindre jusqu’à
ce que, succombant au
sommeil, il leva la tête de dessus le
sépulcre et s’étendit tout de
son long sur le pavé, où il s’endormit.
« Il goûtait à peine la douceur du
repos, lorsqu’un génie qui
avait établi sa retraite dans ce
cimetière pendant le jour, se dis-
posant à courir le monde cette nuit,
selon sa coutume, aperçut
ce jeune homme dans le tombeau de
Noureddin Ali. Il y entra ;
et comme Bedreddin était couché sur le
dos, il fut frappé, ébloui
de l’éclat de sa beauté… » Le jour qui
paraissait ne permit pas à
Scheherazade de poursuivre cette
histoire cette nuit : mais le
lendemain, à l’heure ordinaire, elle la
continua de cette sorte :
« Quand le génie, reprit le grand vizir
Giafar, eut attentive-
ment considéré Bedreddin Hassan, il dit
en lui-même : « À ju-
ger de cette créature par sa bonne
mine, ce ne peut être qu’un
ange du paradis terrestre que Dieu
envoie pour mettre le monde