Page 500 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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« Le discours de cet esclave fidèle et
              affectionné mit l’esprit
              de Bedreddin Hassan dans une grande
              perplexité. » Mais ne
              puis-je, dit-il, avoir le temps de
              rentrer et de prendre au moins
              quelque argent et des pierreries ? -
              Non. seigneur, répliqua
              l’esclave ; le grand vizir sera dans un
              moment ici. Partez tout à
              l’heure, sauvez-vous. » Bedreddin
              Hassan se leva vite du sofa où
              il était, mit les pieds dans ses
              babouches, et après s’être couvert
              la tête d’un bout de sa robe pour se
              cacher le visage, s’enfuit
              sans savoir de quel côté il devait
              tourner ses pas pour
              s’échapper du danger qui le menaçait.
              La première pensée qui
              lui vint, fut de gagner en diligence la
              plus prochaine porte de la
              ville. Il courut sans s’arrêter
              jusqu’au cimetière public, et,
              comme la nuit s’approchait, il résolut
              de l’aller passer au tom-
              beau de son père. C’était un édifice
              d’assez grande apparence en
              forme de dôme, que Noureddin Ali avait
              fait bâtir de son vi-
              vant ; mais il rencontra en chemin un
              juif fort riche qui était
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