Page 513 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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gnez personne, et vous reposez du reste
sur une puissance supé-
rieure qui en dispose à son gré. »
« Le jeune Bedreddin, bien instruit de
tout ce qu’il avait à
faire, s’avança vers la porte du bain :
la première chose qu’il fit,
fut d’allumer son flambeau à celui d’un
esclave ; puis, se mêlant
parmi les autres, comme s’il eût
appartenu à quelque seigneur
du Caire, il se mit en marche avec eux
et accompagna le bossu,
qui sortit du bain et monta sur un
cheval de l’écurie du sul-
tan ; »
Le jour, qui parut, imposa silence à
Scheherazade, qui remit
la suite de cette histoire au
lendemain.
Sire, dit-elle, le vizir Giafar
continuant de parler au calife :
« Bedreddin Hassan, poursuivit-il, se
trouvant près des joueurs
d’instruments, des danseurs et des
danseuses, qui marchaient
immédiatement devant le bossu, tirait
de temps en temps de sa
bourse des poignées de sequins qu’il
leur distribuait. Comme il