Page 518 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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qu’il distribuait aux femmes qui
accompagnaient la mariée. Il
n’oubliait pas les joueurs et les
danseurs, il leur en jetait aussi.
C’était un plaisir de voir comme ils se
poussaient les uns les au-
tres pour en ramasser ; ils lui en
témoignèrent de la reconnais-
sance, et lui marquaient par signes
qu’ils voulaient que la jeune
épouse fût pour lui et non pour le
bossu. Les femmes qui étaient
autour d’elle lui disaient la même
chose, et ne se souciaient
guère d’être entendues du bossu, à qui
elles faisaient mille ni-
ches ; ce qui divertissait fort tous
les spectateurs.
« Lorsque la cérémonie de changer
d’habit tant de fois fut
achevée, les joueurs d’instruments
cessèrent de jouer, et se reti-
rèrent en faisant signe à Bedreddin
Hassan de demeurer. Les
dames firent la même chose en se
retirant après eux, avec tous
ceux qui n’étaient pas de la maison. La
mariée entra dans un
cabinet où ses femmes la suivirent pour
la déshabiller, et il ne
resta plus dans la salle que le
palefrenier bossu, Bedreddin Has-