Page 517 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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pour quelque temps la symphonie qui se
              faisait entendre dans la
              salle. À la fin, les joueurs
              d’instruments recommencèrent leurs
              concerts, et les femmes qui avaient
              habillé la mariée
              s’approchèrent d’elle. »

              En prononçant ces dernières paroles,
              Scheherazade remar-
              qua qu’il était jour. Elle garda
              aussitôt le silence, et, la nuit sui-
              vante, elle reprit ainsi son discours :

              Sire, dit Scheherazade au sultan des
              Indes, votre majesté n’a
              pas oublié que c’est le grand vizir
              Giafar qui parle au calife Ha-
              roun Alraschid. « À chaque fois,
              poursuivit-il, que la nouvelle
              mariée changeait d’habit, elle se
              levait de sa place, et, suivie de
              ses femmes, passait devant le bossu
              sans daigner le regarder, et
              allait se présenter devant Bedreddin
              Hassan, pour se montrer à
              lui dans ses nouveaux atours. Alors
              Bedreddin Hassan, suivant
              l’instruction qu’il avait reçue du
              génie, ne manquait pas de met-
              tre la main dans sa bourse et d’en
              tirer des poignées de sequins
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