Page 541 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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dernière impatience pour l’embrasser.
Après l’avoir inutilement
attendu pendant sept jours, il le fit
chercher par tout le Caire ;
mais il n’en apprit aucune nouvelle,
quelques perquisitions qu’il
en pût faire. Cela lui causa beaucoup
d’inquiétude. « Voilà, di-
sait-il, une aventure bien singulière !
jamais personne n’en a
éprouvé une pareille. »
Dans l’incertitude de ce qui pouvait
arriver dans la suite, il
crut devoir mettre lui-même par écrit
l’état où était alors sa mai-
son, de quelle manière les noces
s’étaient passées, comment la
salle et la chambre de sa fille étaient
meublées. Il fit aussi un
paquet du turban, de la bourse et du
reste de l’habillement de
Bedreddin, et l’enferma sous la clé… La
sultane Scheherazade
fut obligée d’en demeurer là parce
qu’elle vit que le jour parais-
sait. Sur la fin de la nuit suivante
elle poursuivit cette histoire
dans ces termes :
Sire, le grand vizir Giafar continuant
de parler au calife :