Page 595 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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ensuite que c’était par un cahier écrit
              de la main de Noureddin
              Ali qu’il avait découvert qu’il était
              son neveu, et enfin il lui dit
              qu’en conséquence de cette découverte
              il était parti du Caire, et
              était allé jusqu’à Balsora pour le
              chercher et apprendre de ses
              nouvelles. « Mon cher neveu, ajouta-t-
              il en l’embrassant avec
              beaucoup de tendresse, je vous demande
              pardon de tout ce que
              je vous ai fait souffrir depuis que je
              vous ai reconnu. J’ai voulu
              vous ramener chez moi avant que de vous
              apprendre votre bon-
              heur, que vous devez retrouver d’autant
              plus charmant qu’il
              vous a coûté plus de peines. Consolez-
              vous de toutes vos afflic-
              tions par la joie de vous voir rendu
              aux personnes qui vous doi-
              vent être les plus chères. Pendant que
              vous vous habillerez, je
              vais avertir madame votre mère, qui est
              dans une grande impa-
              tience de vous embrasser, et je vous
              amènerai votre fils, que
              vous avez vu à Damas, et pour qui vous
              vous êtes senti tant
              d’inclination sans le connaître. »
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