Page 598 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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encore davantage. Si votre majesté
              souhaite de l’entendre la nuit
              prochaine, je suis assurée qu’elle en
              demeurera d’accord. Scha-
              hriar se leva sans rien dire et fort
              incertain de ce qu’il avait à
              faire : La bonne sultane, dit-il en
              lui-même, raconte de fort lon-
              gues histoires, et quand une fois elle
              en a commencé une, il n’y a
              pas moyen de refuser de l’entendre tout
              entière. Je ne sais si je
              ne devrais pas la faire mourir
              aujourd’hui ; mais non : ne préci-
              pitons rien. L’histoire dont elle me
              fait fête est peut-être encore
              plus divertissante que toutes celles
              qu’elle m’a racontées jus-
              qu’ici ; il ne faut pas que je me prive
              du plaisir de l’entendre ;
              après qu’elle m’en aura fait le récit,
              j’ordonnerai sa mort.

              Dinarzade ne manqua pas de réveiller
              avant le jour la sul-
              tane des Indes, laquelle, après avoir
              demandé à Schahriar la
              permission de commencer l’histoire
              qu’elle avait promis de ra-
              conter, prit ainsi la parole :

              HISTOIRE DU PETIT BOSSU.
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