Page 34 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                            ARABES





         — Maudites babouches       !  dit-il. Je vais  les brûler.
         Pour cela,   il dut  les  faire sécher au  soleil sur  la
       terrasse de  sa maison.
         .Mais un chien vint jouer avec l'une d'elles et   la  fit
       tomber dans la rue.
         Une femme passait      à  ce moment,     et  faillit  être
       tuée. Elle était enceinte, l'émotion  la  fît avorter.
         On   arrêta de nouveau     l'infortuné Mustapha    qui,
       après avoir payé l'indemnité exigée,     déclara  :
         — Seigneur pacha,      je demande qu'un      arrêt  soit
       rendu  et un    acte  notarié  dressé  officiellement  en
       bonne   et due forme,   attestant qu'à  partir d'aujour-
       d'hui je récuse la propriété de ces babouches, et serai
       irresponsable des dégâts    qu'elles  pourraient   encore
       causer.




         Un   sage  vieillard  resté veuf  disait un jour  à un
       ami que le célibat lui était pénible et qu'il s'attristait
      de  vieillir  solitaire.
         — Pourquoi ne vous mariez-vous pas ?         dit l'ami.
         — Je n'aime pas      les  vieilles femmes, répondit  le
      v'eillard.
         — Epousez-en une jeune, qui vous en empêche         ?
         — Si moi qui suis vitux ja n'aime pas une vieille
      femme, comment voulez-rous qu'une jeune femme
      ait du goût pour moi, vieillard ?




         Majoub et Ahmed voyagent de compagnie. Le pre-
      mier est aussi paresseux que gouiTnand.
         Ils campent un jour près d'une ville.
         — Va nous acheter de quoi dîner, dit Ahmed.
         — Je suis fatigué, fait Majoub.
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