Page 153 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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la vie.
« Lorsque je fus rentré dans mon
appartement, je me recou-
chai, et satisfait d’avoir puni le
téméraire qui m’avait offensé, je
m’endormis. En me réveillant le
lendemain, je trouvai la reine
couchée auprès de moi…… »
Scheherazade fut obligée de s’arrêter
en cet endroit parce
qu’elle vit paraître le jour : Bon
Dieu, ma sœur, dit alors Dinar-
zade, je suis bien fâchée que vous n’en
puissiez pas dire davan-
tage. - Ma sœur, répondit la sultane,
vous deviez me réveiller
de meilleure heure ; c’est votre faute.
- Je la réparerai, s’il plaît
à Dieu, cette nuit, répliqua Dinarzade
: car je ne doute pas que
le sultan n’ait autant d’envie que moi
de savoir la fin de cette
histoire, et j’espère qu’il aura la
bonté de vous laisser vivre en-
core jusqu’à demain.
Effectivement, Dinarzade, comme elle se
l’était proposé,
appela de très-bonne heure la sultane :
Ma chère sœur, lui dit-