Page 266 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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nant mes yeux de tout autre objet, je
m’attachai uniquement à la
regarder. »
Là, Scheherazade cessa de parler, parce
qu’elle vit qu’il était
jour. Ma chère sœur, dit alors
Dinarzade, je vous avoue que je
suis fort contente de ce que vous avez
raconté aujourd’hui, et je
m’imagine que ce qui vous reste à
raconter n’est pas moins mer-
veilleux. - Vous ne vous trompez pas,
répondit la sultane, car la
suite de l’histoire de ce second
calender est plus digne de
l’attention du sultan mon seigneur que
tout ce qu’il a entendu
jusqu’à présent. - J’en doute, dit
Schahriar en se levant ; mais
nous verrons cela demain.
Dinarzade fut encore très-diligente
cette nuit. Si vous ne
dormez pas, ma sœur, dit-elle à la
sultane, je vous prie de nous
raconter ce qui se passa dans ce palais
souterrain entre la dame
et le prince. - Vous l’allez entendre,
répondit Scheherazade.
Écoutez-moi :