Page 264 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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sonne. Par ce moyen, vous vous mettrez
              en état d’attendre que
              le ciel vous soit favorable et qu’il
              dissipe le nuage de mauvaise
              fortune qui traverse le bonheur de
              votre vie et vous oblige à ca-
              cher votre naissance. Je me charge de
              vous faire trouver une
              corde et une cognée. »

              « La crainte d’être reconnu et la
              nécessité de vivre me dé-
              terminèrent à prendre ce parti, malgré
              la bassesse et la peine
              qui y étaient attachées.

              « Dès le jour suivant, le tailleur
              m’acheta une cognée et une
              corde avec un habit court, et me
              recommandant à de pauvres
              habitants qui gagnaient leur vie de la
              même manière, il les pria
              de me mener avec eux. Ils me
              conduisirent à la forêt, et dès le
              premier jour, j’en rapportai sur ma
              tête une grosse charge de
              bois, que je vendis une demi-pièce de
              monnaie d’or du pays, car,
              quoique la forêt ne fût pas éloignée,
              le bois ne laissait pas d’être
              cher en cette ville, à cause du peu de
              gens qui se donnaient la
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