Page 259 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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du. Je me débarrassai de lui assez
              vite, et remarquant que per-
              sonne ne me poursuivait, je jugeai que
              les voleurs n’avaient pas
              voulu s’écarter du butin qu’ils avaient
              fait. »

              En cet endroit, Scheherazade,
              s’apercevant qu’il était jour,
              fut obligée de s’arrêter. Ah ! ma sœur,
              dit Dinarzade, je suis bien
              fâchée que vous ne puissiez pas
              continuer cette histoire. - Si
              vous n’aviez pas été paresseuse
              aujourd’hui, répondit la sultane,
              j’en aurais dit davantage. - Hé bien !
              reprit Dinarzade, je serai
              demain plus diligente, et j’espère que
              vous dédommagerez la
              curiosité du sultan de ce que ma
              négligence lui a fait perdre.
              Schahriar se leva sans rien dire, et
              alla à ses occupations ordi-
              naires.

              Dinarzade ne manqua pas d’appeler la
              sultane de meilleure
              heure que le jour précédent. Ma chère
              sœur, lui dit-elle, si vous
              ne dormez pas, reprenez, je vous prie,
              le conte du second calen-
              der. - J’y consens, répondit
              Scheherazade. En même temps elle
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